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vendredi 25 avril 2008

90ème anniversaire de l'Armistice à Castelmoron sur Lot

RECHERCHONS DOCUMENTS LIES AU 90 ANNIVERSAIRE DE L’ARMISTICE DU 11 NOVEMBRE 1918

Les écoles et le collège vont avoir à cœur de donner par leur présence et leurs travaux (d’exposition à la médiathèque notamment) l’importance qui convient à de telles manifestations. Nous prévoyons de travailler avec nos élèves sur les commémorations au village depuis 1918. Il nous plairait pour ce faire que la population de Castelmoron et environs puisse répondre à cet appel à documents.
Ces documents peuvent être de toute nature : cartes postales, affiches, programmes, compte-rendu de presse, photographies ou témoignages oraux ou écrits et doivent porter sur les sujets suivants :
· Comment les soldats de Castelmoron sont-ils rentrés : y a-t-il eu une fête ? des fêtes ? Comment a-t-on fêté le 14 juillet, le 3 août, le 11 novembre 1919 ?
· Peu de soldats morts au combat –sauf Hector Colonges- semblent être enterrés au cimetière communal : pourquoi ? Quelles ont été les formes prises par le deuil à Castelmoron : dans l’espace public, dans les lieux de culte, dans les familles touchées ?
· Comment a-t-on commémoré la fin de la Grande Guerre dans les années qui ont suivi ? Selon quelles formes –propres ou non, avec quels acteurs ? (anciens combattants, mutilés, veuves, orphelins, enfants des écoles, corps constitués…) Y a-t-il eu de « grandes » années de commémoration et pourquoi ? (nous pensons au cinquantième anniversaire par exemple). Quand et comment a-t-on décidé de rebaptiser certains lieux ?
· Enfin et de manière prospective, que peut-on faire pour élargir l’intérêt porté actuellement à ces cérémonies ?

contact : dmastin@hotmail.fr

jeudi 24 avril 2008

COMMEMORATIONS ET PROFANATIONS






1: le sens des monuments: article de SUD-Ouest du mardi 22 avril 2008.


Les monuments aux morts de la guerre 1914-1918 sont bien vivants. Du moins sont-ils l'enjeu de conflits de mémoire. La réaction de l'Union fédérale à Agen entend réserver le monument aux morts: il n'est pas question pour elle que les monuments aux morts célèbrent la mémoire de ceux qui ont souffert sans mourir! Notons que l'intrusion "de plaques associatives ou logos" ne datent pas d'aujourd'hui. Dès après la seconde guerre mondiale les associations de déportés ont apposé leurs plaques: célébrant leurs morts en déportation. Mais dans le même temps le monument devenait un point d'ancrage pour la communauté des vivants et parmi eux des rescapés. Ceux-ci se rendant visibles dans l'espace public et donc social et politique. Ce qui change actuellement? Une certaine inflation du désir de reconnaissance : il se murmure que des associations "gais et lesbiennes" voudraient voir apposer telles plaques appelant à commémorer la souffrance "communautaire" en déportation.

Les Anciens combattants -les vrais, les purs, les durs- entendent donc restituer aux monuments aux morts leur virginité et renationaliser les commémorations: c'est le sens de leur appel au ministre de l'Intérieur, pour "une instruction claire". Suivons l'affaire, mais il n'est pas certain que les maires y soient favorables. Car les communes se sont appropriées ce qu'elles considèrent comme un bien local: les habitants sont attachés à leur monument et en font évoluer -certes parfois avec des tiraillements ou conflits...mais ceux-ci ont eu lieu parfois dès l'érection du monument et certaines communes ont combattu ou contourné les directives des commissions administraives préfectorales- sens et formes.

Ajoutons que les conflits ou enjeux de mémoires autour du monument ont eu parfois des manifestations bien plus brutales voire profanatoires : le cas du monument de Port-Ste Marie (Nos deux photographies 47, Lot et Garonne) où les résistants ont littéralement recouvert les poilus en est l'illustration (l'inscription "A nos Morts" a disparu au profit de la plaque au 4è Groupe de Résistance). Une exception?




mercredi 23 avril 2008

Décès de Germaine Tillion le 19 avril 2008


Elève de Marcel Mauss, l'ethnologue avait été déportée en 1943, à Ravensbrück. On peut lire son Ravensbrück, Paris, Seuil, 1988.
http://www.europe1.fr/culture/articles/1342285/Deces-de-Germaine-Tillion-a-101-ans.html